Intriguer l'œil et l'esprit, donner matière à réflexion, allumer une étincelle de malice et d'imagination.
Transformer l'ordinaire, sublimer le simple, augmenter la réalité, chercher un angle différent, donner un autre sens, changer la vision préconçue, rendre le concret abstrait.
'Abstractivity' rejoint l'essence même de ma vision de la photographie.

Tirage sur papier fine Art Epson Premium Lustré, cadre bois noir
Tirages uniques signés, numérotés 1/1

"Réflexions, déformations, angles de vision, imagination, interprétation..
Un même lieu, plusieurs interprétations..
Les facettes de l'architecture dévoilent de multiples secrets à l'observateur qui regarde plus loin que le bout de ses pieds…
Regard décalé sur l'architecture - né de la vision attentive héritée d'un père architecte et de la vision créative héritée d'une mère à l'âme d'artiste, accentué par une vision émerveillée personnelle.. "

Série 'Archi-Secrets' sélectionnée dans le cadre du Salon de la photo de Strasbourg RDVI 2012, par le photographe jury Patrick Bailly Maître Grand et exposée au Palais des Congrès de Strasbourg en 2012.

La série 'Archi-Secrets' est née de l'amour de l'architecture et des choses graphiques.

Le musée Cocteau, situé à Menton, conçu par l'architecte Ricciotti et construit en 2011, est une pure merveille pour les yeux et les amoureux de l'architecture. Jeux de formes, de matières, de lumière, tout est prétexte au changement de l'interprétation.

Si l'on passe suffisamment de temps à regarder quelque chose, et si on prend la peine de regarder les choses sous un autre angle, on peut les voir différemment.
Chacun son interprétation, chacun sa vision, mais il est parfois intéressant d'ouvrir les yeux un peu plus pour voir les choses autrement.

'Archi-secrets' : un lieu, 18 facettes à différentes heures du jour et de la nuit, différents lumières, différents cadrages, pour donner 18 impressions totalement différentes les unes des autres. Et vous, quelle est votre préférée ?

Tirage sur papier argentique semi-mat, contrecollage sur aluminium dibond, cadre aluminium Nielsen noir
Format: 30x45cm
Tirages signés, numérotés, limités à 30 exemplaires

"'Beachism' se veut un regard curieux, intrigué sur les postures des hommes et des femmes sur les plages.
Au-delà de la première approche amusée, amusante et parfois humoristique, une réflexion sociale sur la perception de l'autre et la perception de soi vient à l'esprit.
A l'ère d'internet, dans un monde où la virtualité gagne de jour en jour, les corps se dématérialisent et se déshumanisent pour ne devenir que lignes et formes, volumes et teintes.
Quel est le statut du corps dans un monde digitalisé, un monde dans lequel la seule intimité possible est une intimité pixellisée ? Quelles sont les implications psychologiques et sociales d'un tel état de choses ?" "

Série 'Beachism' motivée par le photographe Christopher Morris, photoreporter et directeur de l'agence VII.
Série 'Beachism' sélectionnée et exposée dans le cadre de la 4ème Biennale de l'Art Contemporain Base'Art Fréjus 2014.

D'un style 'reportage décalé', la série 'Beachism' est née de la rencontre avec Christopher Morris, photoreporter et directeur de l'agence VII, lors des Rencontres Internationales Photographiques d'Arles 2012.

Après plusieurs échanges autour de mon travail photographique personnel et de l'influence du photographe Elliott Erwitt dans ma vision des touristes, de là est né le projet « Beachism ».

Le travail a été commencé en 2012, et continue à évoluer et s'agrandir au cours des années, au fil des plages visitées en France et à l'étranger.

Tirage sur papier Hahnemuhle Fine Art Baryta, cadre bois noir, 50x70cm
Tirages signés, numérotés, limités à 7 exemplaires

'Carrés de Lumière' est une série photographique abstraite construite autour de la lumière, de la couleur, du mouvement, de l'expression, des rythmes musicaux..

En convergence avec le mouvement de 'l'Abstraction Lyrique' en peinture, 'Carrés de lumière' appelle à l'imagination et à l'interprétation libre de chacun.

Créée avec la technique photographique appelée lightdrawing, chaque œuvre est unique.

Tirage sur papier Canson Montval Aquarelle 310 g/m², cadre bois noir, 50x50cm (oeuvre seule) et 23x23cm (triptyques)
Tirages uniques signés, numérotés 1/1

"Indus comme industrie, industriel, entrepôts, travail du métal, matériaux bruts..
Feu d'artifice de couleurs, de textures et de matières, brillantes, polies, fortes, brutes, légères, souples, sobres, raffinées, robustes, intenses."

Série 'Indus' motivée par le photographe Olivier Culmann, photoreporter - collectif Tendance Floue.
Série 'Indus' sélectionnée et exposée dans le cadre de la 5ème Biennale de l'Art Contemporain Base'Art Fréjus 2016.

A une époque où l'industrialisation nous entoure, parfois plus que la nature et la verdure, et où l'environnement change constamment souvent au détriment du paysage, il peut être intéressant de chercher la beauté et l'esthétisme dans ce côté industriel, à travers le rendu des '3m' : matières, matériaux et machines.

La série 'Indus' est née d'un intérêt pour le minimalisme et le graphisme. La simplicité même des matériaux interpelle, pour les mettre en valeur d'une manière autre que la production de produits finis.

Matières oubliées au fond des bennes, aux résidus tombant autour des machines, aux machines elles-mêmes, parfois ultra-modernes, et parfois sorties d'un autre temps, aux métiers artisanaux auxquels on ne prête plus attention..

C'est à la suite d'une rencontre avec le photographe Olivier Culmann (photoreporter – collectif Tendance Floue) aux Rencontres d'Arles 2012 que le projet 'Indus' a démarré.

Impression photographique directe sur aluminium brossé
Formats: 30x45cm / 70x100cm / 100x150cm
Tirages signés, numérotés, limités à 7 exemplaires

"Regard sur les similarités et les différences qui peuvent apparaitre entre deux hommes de deux pays méditerranéens - France et Maroc - exerçant le même métier, chauffeur de taxi.
Des hommes de l'ombre, du quotidien, n'ayant pas toujours l'attention qu'ils méritent.
Nous sommes tous différents, et à la fois nous sommes tous semblables. Nous sommes tous semblables, et à la fois nous sommes tous différents.
Chaque homme mérite sa place dans notre monde et dans notre vision des choses.
"Same same but different": Deux villes méditerranéennes. Deux hommes. Le même travail. Un regard différent. "

Série sélectionnée dans le cadre du Festival de la photo méditerranéenne Sept Off 2012 et exposée au MUSEAV (musée espace d'art actuel et virtuel) de Nice en 2012.

Chauffeur de taxi est un métier universel que l'on retrouve dans tous les pays du monde, il y a pourtant des différences dans la façon de travailler, la façon de conduire, l'environnement, les paysages, les habitudes.

J'ai choisi pour ce projet de m'attarder sur la vie d'un chauffeur de taxi à Tanger - Maroc (Otman) et sur la vie d'un chauffeur de taxi à Saint Raphael - France (Franck). Deux villes de part et d'autre de la Méditerranée.

Lors d'un voyage à Tanger, j'ai effectué un reportage complet sur Mr Otman, chauffeur de taxi à Tanger, dans son taxi, dans son environnement familial chez lui, en étant avec lui sur de grands trajets, dans différents environnements.

J'ai fait le même type de reportage sur un chauffeur de taxi de ma ville (Saint Raphaël), dans des situations similaires, pour pouvoir ainsi montrer leurs différences et leurs similarités, non pas pour les comparer, les exhiber ou les dénigrer, mais au contraire pour montrer ce qui fait leur quotidien, leur force.

Ces différences ouvrent l'esprit, proposent un voyage de la pensée.

Je souhaite que les visiteurs puisse avoir cette même approche et considèrent ces deux hommes de façon égale, soient intrigués par leurs sourires, leurs regards, leurs conditions de travail, leurs conditions de vie, et s'y intéressent.

Peut-être une occasion pour que chacun prête plus attention aux choses et aux personnes du quotidien qui nous entourent, et qui créent notre monde à travers différences et similarités.

"Regard sur les différences qui peuvent apparaitre entre plusieurs personnes vivant dans la même ville et de même nationalité Nous sommes tous différents, dans l'attitude, le style, les centres d'intérêt, les croyances.
Ces différences peuvent à la fois nous diviser à l'intérieur d'un même quartier, d'une même ville, d'un même pays, et peuvent à la fois nous rapprocher au-delà des mers ou des continents à travers d'autres moyens d'identification, dès lors qu'un "code" commun est vu ou reconnu.
Comme un chassé-croisé géant autour de la planète. Les différences des uns sont les ressemblances des autres.
"Tangier in style": Une ville méditerranéenne. Plusieurs styles. Un regard différent. "

Dans n'importe quelle ville cosmopolite et par exemple une ville cosmopolite comme Tanger, il y a des différences dans l'attitude, les habitudes, la façon de marcher, de se tenir, de s'habiller. Ces différences touchent l'intérieur même des habitants d'un même quartier, pourtant de nationalité identique.

J'ai choisi pour ce projet de prendre un cadre unique dans la même ville, le même quartier, sous forme de cadrage identique, et de photographier tous les habitants de ce quartier. Chaque habitant est apparu avec son style unique, tant dans la façon de s'habiller que dans l'attitude.

Ces différences interpellent et nous amènent à nous interroger sur leur origine: influence de la culture intérieure, de la culture extérieure, de l'environnement familial, de l'environnement religieux.

Je souhaite que les visiteurs s'interrogent sur nos différences et nos ressemblances à l'intérieur d'un même quartier, d'une même ville, d'une même société à l'heure où le monde prône la mondialisation.

"S'émerveiller de tout.. De quelque chose de négatif peut sortir quelque chose de positif..
Entre chaises abandonnées et branches éparpillées, chaque acteur de ce chaos trouve une autre place.
Vision artistique des lendemains des intempéries de novembre 2011 dans le Var. "

Série 'Tempête artistique' sélectionnée dans le cadre du Salon de la photo de Strasbourg RDVI 2012, par le photographe jury Patrick Bailly Maître Grand et exposée au Palais des Congrès de Strasbourg en 2012.

Les aléas de la vie sont nombreux, petits ou grands, les 'catastrophes' et les tempêtes, qu'elles soient physiques ou morales, sont souvent inattendues. On peut choisir de dramatiser, ou on peut choisir de positiver. 10 ans de vie en Thaïlande m'ont appris à relativiser le plus souvent possible.

A la façon du mouvement Recup'Art fondé par Ambroise Monod, où chaque artiste crée des œuvres d'art à partir de déchets ou autres matériaux qu'on oserait à peine regarder, j'ai voulu regarder les plages de manière différente, et moi aussi faire de la 'récupération artistique' en faisant de la 'récupération photographique'.

'Tempête artistique' a été travaillée sur 2 axes :

C'est un photoreportage artistique, avec le but de mettre en valeur les acteurs du chaos et de positiver les événements, sans être axé sur le photoreportage journalistique (parfois) à sensations.

C'est également un photoreportage documentaire, montrant les plages du Sud sous un autre jour, pas seulement les plages en tant que lieu de plaisir pour les joies des baignades estivales, mais également les plages en tant que lieu de nature à proprement parler, où parfois la nature reprend ses droits.

Sans diminuer l'immense impact (le plus souvent très négatif) qu'ont eu ces intempéries sur les habitants et les travailleurs concernés, j'ai simplement souhaité regarder cet événement à ma manière. J'ai choisi de positiver.

Tirage sur papier argentique semi-mat, contrecollage sur aluminium dibond, cadre aluminium Nielsen noir
Format: 30x45cm
Tirages signés, numérotés, limités à 30 exemplaires

"Vouloir jouer sur l'échelle du regard, pour modifier l'échelle de valeur que l'on porte aux objets, aux éléments qui nous entourent.
Vouloir donner de l'importance, le temps d'une photo, à des micro-éléments si proches et si visibles, mais en même temps si discrets... pour recréer un équilibre autre. "

Tout a commencé par une sortie photo dans un 'passage' parisien, où il y a toujours beaucoup de vitrines, de décorations, de magasins, d'animations.

Sur l'un des murs, une fresque vénitienne était peinte, très belle, mais assez classique. Toutes les personnes avec lesquelles j'étais ce jour-là se sont arrêtées pour s'extasier devant cette fresque et la prendre en photo sous toutes les coutures.

Moi, elle m'ennuyait un peu, elle ne m'attirait pas vraiment.

Et d'un coup mon regard a été attiré par une vitrine voisine, où j'ai vu des 'yeux'.

Ça a été instantané, un coup de foudre. Cette image me parle car elle intrigue vraiment, elle est différente, à la fois artistique, intéressante, dérangeante pour certaines, belle pour d'autres, bref, unique. Au retour de la sortie photo, quand mes camarades ont vu ma photo, ils n'ont pas su où ça se trouvait. Comme quoi on ne regarde pas tous les mêmes choses, et heureusement !

La photo des 'yeux' est devenue mon emblème, et ma vision de la photographie. Voir les choses sous un autre angle.

Par la suite, j'ai cherché (et je continue à chercher) à regarder les détails des choses qui m'entourent, à me dire que même les petites choses apparemment sans valeur ont de la valeur, sont belles ou sont intéressantes du moment qu'on s'y intéresse en amont.

J'aime les mettre à mon tour en valeur, à travers un cadrage très rapproché, un cadrage osé, ou un cadrage différent.